Cette caméra est située sur l'immeuble 143b de la route de la Glâne à Villars-sur-Glâne (1752) en Suisse. Elle vous offre 7j/7 et 24h/24 une vue haute résolution imprenable sur la vallée de la Sarine et les Préalpes fribourgeoises. Vous l'apprécierez d'autant plus que vous visionnerez les images sur un écran de qualité et de taille généreuse.
Le lieu d'observation privilégié se situe au bord des falaises qui surplombent la vallée de la Sarine, au sud de l'agglomération de Fribourg. Situé aux premières loges, le bâtiment surmonté d'une antenne de télécommunication prend périodiquement la foudre lors d'activités orageuses.
Cette vue de l'immeuble 143b supportant la caméra (au centre de la photo) a été prise du pré visible au bas de la webcam se situant sur la commune voisine de Marly (1723).
Vue panoramique plongeante sur la Sarine vert émeraude qui coule au pied du bâtiment, une centaine de mètres plus bas, hors du champ de vision de la webcam.
Plus précisément, les coordonnées de la caméra sont les suivantes :
De la webcam 143b, vous pouvez observer le Moléson au centre-droit (cap 198.5° à 28km) et distinguer par temps clair et faible nébulosité la pointe du mont Blanc légèrement plus à gauche (cap 191° à 108km). Sa hauteur exceptionnelle lui permet d'échapper un peu à la courbure de la terre et d'être ainsi visible de si loin. Plus proche sur la droite, apparaît le Mont-Gibloux coiffé de sa tour de télécommunication (cap 211.4° à 13.6km).
Un large dégagement sur le ciel invite à l'observation du développement et de l'évolution des formations nuageuses.
Voyage contemplatif dans la vallée de la Sarine et la formation des Préalpes suisses
Quelque part au coeur de la Suisse, là où les vaches rêvent lentement sous le soleil et où les pins chantonnent des berceuses au vent, s'étend une vallée façonnée non seulement par la pierre et la glace, mais aussi par le silence et la patience. Voici la vallée de la Sarine – un ruban d'eau qui a murmuré à travers le temps, gravant des histoires dans les os de la terre.
Bien avant que le souffle d'un humain ne réchauffe cet air alpin, la terre sous ce qui allait devenir les Préalpes suisses tremblait de rêves tectoniques. Les montagnes ne naissent pas dans la précipitation. Elles sont le fruit de pressions, de frictions, d'un temps inimaginable – quand les continents dansaient lentement, comme deux amants d'un autre âge.
Il y a environ 100 millions d'années, la vallée paisible de la Sarine n'était qu'un océan lointain. L'océan Téthys, vaste et tiède, recouvrait une bonne partie de l'Europe méridionale. Sous ses eaux, les sédiments s'accumulaient en douceur – coquillages, sables, boues, formant des couches sur des couches, telles les pages d'un livre que nul encore ne savait lire.
Puis vint la collision. Les plaques africaine et eurasienne s'approchèrent comme deux titans. La pression monta. Le fond marin se froissa. La pierre se plia, s'éleva, se rompit. Ce qui était jadis un sol marin entama son improbable ascension vers le ciel.
Ces bouleversements donnèrent naissance aux Alpes suisses, et avec elles, aux ondulations plus douces des Préalpes – une dentelle géologique de calcaires et de marnes, plus arrondie, plus ancienne, mais tout aussi majestueuse.
Et la Sarine, alors simple filet d'eau de fonte dans une terre à vif, se mit à creuser son chemin dans les plis en formation.
Quelques dizaines de millions d'années plus tard, le rideau s'ouvre sur le Pléistocène – l'ère de la glace.
La vallée de la Sarine, comme toute la Suisse, devint la scène d'un lent théâtre glacé. Les glaciers, géants patients, descendirent des sommets, broyant la roche sous eux, sculptant de profonds sillons, façonnant des lacs à venir.
Le glacier du Rhône, notamment, s'étendait loin, atteignant la région de Fribourg et au-delà. Il caressa les reliefs d'une violence douce, polissant certaines crêtes, en entaillant d'autres. Ce qu'il laissa derrière lui devint le terrain de jeu des rivières comme la Sarine, qui héritèrent d'un canevas de graviers, d'argiles et de roches nues pour peindre leur propre parcours.
Et lorsque la glace se retira, comme elle le fait toujours dans le grand souffle de la Terre, elle laissa en héritage des moraines, des blocs erratiques, et une terre à la fois blessée et prête à renaître.
La Sarine, appelée Saane en terres germanophones, n'a jamais été une simple rivière. C'est une conteuse, une tisseuse de liens entre cultures et langues. De sa source près du col du Sanetsch, dans les Alpes bernoises, elle coule sur 128 kilomètres, serpentant entre vallées, traversant villages, nourrissant des lacs, reflétant des cieux.
La Sarine ne se précipite pas. Elle serpente. À travers Gstaad, Bulle, Fribourg, jusqu'à Laupen, elle traverse des paysages marqués par les âges. Ses berges accueillent pâturages, forêts, châteaux, où les buses planent et les vaches clignent des yeux avec gravité.
À Fribourg, les méandres profonds de la Sarine ont sculpté une sorte de douve naturelle autour de la vieille ville, offrant aux humains l'occasion de rêver de forteresses et de poésie minérale.
Et dans le murmure de son flot se cachent les souvenirs de chaque retrait glaciaire, de chaque pli de montagne, du pas d'un cerf à l'aube.
À la différence de leurs grandes soeurs alpines – abruptes, dramatiques, glacées – les Préalpes sont plus douces, plus âgées, plus érodées. Mais leur humilité est trompeuse.
Formées des sédiments relevés de l'ancien océan, les Préalpes qui bordent la vallée de la Sarine (Moléson, Vanil Noir, Dent de Broc, etc.) sont riches en fossiles, en strates de mémoire, en roches calcaires fragiles.
Leurs flancs abritent des forêts de hêtres et d'épicéas, des rochers couverts de mousse, des prairies alpines où les fleurs bravent encore la neige.
Ici, la géologie danse avec la biologie : la structure même de la montagne dicte le ballet de la vie.
Marcher sur leurs sentiers, c'est traverser des millions d'années. Chaque crête raconte une histoire. Chaque éboulement rappelle que la Terre n'est jamais immobile. Chaque lever de soleil projette l'ombre du passé sur la pierre.
Ce n'est que récemment – à peine un clignement d'oeil à l'échelle géologique – que l'humain a fait son entrée.
Les Celtes, les Romains, puis les pèlerins et paysans médiévaux sont venus peupler ces pentes. Ils ont appris à lire les humeurs de la rivière, à respirer au rythme de la montagne.
Des ponts de pierre furent érigés. Des sentiers, tracés dans les falaises. Des villages ont poussé comme des champignons après la pluie, blottis contre les versants, bercés par l'eau et protégés par les montagnes.
Aujourd'hui, ces collines abritent encore des traditions : la fabrication du fromage, la sculpture sur bois, le chant alpin, et l'art discret de regarder passer les nuages.
Tu pourrais croiser un berger parlant trois langues ou une enfant cherchant des fossiles sous la maison de sa grand-mère.
Les Préalpes ont fait place à l'humain, mais n'ont jamais renoncé à leur part de mystère.
Ce qui rend la vallée de la Sarine unique, ce n'est pas seulement sa géologie ni son histoire, c'est la sensation qu'on éprouve en s'y tenant debout.
Il y a ici une gravité légère. Celle qui ralentit le souffle et fait écouter. Le cri lointain d'un oiseau. Le vent dans les branches. La pierre qui se souvient d'avoir été mer, montagne, glacier, et maintenant… simplement pierre.
Cette vallée ne crie pas. Elle n'exige pas l'attention. Mais si tu lui donnes du temps – vraiment – elle s'ouvre à toi comme un livre silencieux. Une page à la fois. Une ondulation à la fois.
Assieds-toi près de la rivière. Laisse glisser tes doigts dans l'eau. Tu touches bien plus que le présent. Tu touches des millions d'années de devenir. Tu es accueilli par une terre qui a vu les océans monter, la glace fondre, les montagnes s'effondrer, et qui pourtant… sait encore garder le silence.
Peut-être que la vallée de la Sarine, comme d'autres lieux sacrés, n'a jamais eu vocation à être conquise ni possédée. Peut-être qu'elle existe simplement pour nous rappeler :
Et alors que la Sarine poursuit son patient voyage vers l'Aar, glissant parmi des pierres qui la connaissent depuis bien avant que les humains ne rêvent de noms, elle murmure peut-être quelque chose qu'on ne peut entendre qu'en écoutant vraiment :
« Toi aussi, tu fais partie de cette histoire. Laisse-toi porter par le courant de la vie. »
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Le chiffre présent en fin d'url de l'image représente sa largeur en pixels. Si par exemple vous souhaitez obtenir l'image avec une largeur de 1280 pixels, remplacez ce chiffre comme ceci : https://143b.ch/cam-1280.jpg. Ainsi vous pourrez optimiser la taille de chargement de l'image en fonction de la résolution de votre environnement graphique. L'intégration dans une page web peut se faire ainsi :
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La webcam est également accessible en direct au format vidéo et sans publicité. Son intégration sous forme d'une fenêtre intégrée à votre page web peut se faire très simplement par l'ajout d'une simple ligne de code html :
<iframe src="https://143b.ch/live/"></iframe>
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Exemple de paramètres optionnels :
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Vous pouvez très simplement placer un lien comme celui-ci sur votre page web qui ouvrira la vidéo ci-dessus en plein écran :
<a href="https://143b.ch/live/">WebCam Sarine et Préalpes</a>
Le résultat est le suivant :
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Nombreux pensent qu'il suffit d'installer une webcam, la connecter à Internet et laisser faire. Malheureusement pour celui/celle qui agit ainsi, la caméra devient rapidement un refuge pour araignées, la vitre frontale se couvre de nombreux déchets en suspension dans l'air et bien sûr l'image baisse en qualité, jusqu'à devenir parfois inexploitable. Le rêve se transforme alors en cauchemar.
Vous l'aurez compris, la webcam doit être physiquement accessible toute l'année, et autrement qu'avec un camion-grue. Parfois, l'entretien est quotidien, particulièrement au printemps avec le pollen et les nombreux insectes qui élisent domicile sur la caméra. Un jour, les fourmis décident de s'y aventurer par centaines. Un autre jour, ce sont les guêpes qui choisissent de construire un nid entre la caméra et le pare-soleil (c'est du vécu).
La caméra doit supporter les conditions extérieures de plus en plus extrêmes. Dans le cas présent, la webcam supporte une plage de température de fonctionnement de 100°C, ce qui n'est pas un luxe. Elle est exposée au soleil direct, aux pluies, à la grêle et aux vents tempétueux qui sévissent plusieurs fois dans l'année. Régulièrement, des feuilles mortes ou autres objets portés par le vent viennent se plaquer contre la vitre frontale et obstruent la vision. Il faut donc intervenir.
La saison la plus calme est encore l'hiver, dès l'instant bien sûr où la caméra est prévue pour fonctionner par grand froid. Celle-ci est équipée de deux chauffages internes garantissant une exploitation sans souci de -40°C à 60°C (le record hivernal mesuré ici est de -25°C, ce qui laisse encore de la marge). Si montée en façade, il est préférable de protéger la caméra des chutes massives de neige ou de glace pouvant tomber du toit par exemple.
Dans mon cas, l'hiver est la saison où j'interviens le moins. Juste quelques rares fois pour retirer d'éventuelles stalactites de glace se formant sous le pare-soleil et entrant dans le champ de vison.
06.06.2025 :
17.05.2025 :
08.05.2025 :
Début 2022 :
André Baechler
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Villars-sur-Glâne
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